Derrière l\'autre porte

                     Pardonner : un acte libérateur

Le pardon, celui qu'on donne et celui qu'on reçoit, est au cœur de la santé mentale de l'homme.

Développer une attitude de pardon continuelle: que ce soit notre première réaction devant une blessure, une offense qui nous a été faite.

                         Les effets du non-pardon

Si nous refusons de pardonner nous nous exposons au danger de la vengeance. Tu m'as fait alors je vais te faire mal. La spirale de violence que se soit physique ou verbale est commencer. Elle commence dès qu'on refuse de pardonner. La question serons-nous l'arrêter avant que quelqu'un ne soit vraiment blesser ou pire tuer (dans les cas les plus grave, comme la guerre dans certain pays).

Si on ne pardonne pas et qu'on refuse d'oublier, on reste avec un ressentiment négatif qui engendre un stress continuel. Se stress, donc se ressentiment, peut-être a l'origine de certaines maladies comme l'hypertension, l'arthrite et même certains cancers.

Autre point, beaucoup de dépressions viennent de l'amertume. La blessure a été enfouie, on croit être passé par dessus, mais tout ca est faux. On a un mal de vivre dont on ne connaît pas la cause. On ne sait plus vivre le présent et l'on n,a plus de projets d'avenir. En réalité ce qui ne va pas, c'est notre blessure non guérie. Inconsciemment, notre perception du monde passe toujours par cette blessure.

Apprendre a faire face a notre blessure enfoui en nous, la guérir, la transformer et pardonner a celui qui en est responsable. Pardonner de facon sincère au plus profond de nous.

                       Ce que le pardon n'est pas 

Le pardon n'est pas l'oubli. 

On n'oublie jamais. Les blessures que l'on croit avoir oublié sont enfouie dans l'inconscient et elles continues de nous travailler. Le pardon ne signifie pas oublié se qui nous a été fait, mais notre mémoire émotionnelle va se cicatriser, comme une cicatrice sur notre peau, elle est la mais n'est plus douloureuse.

Le pardon n'est pas seulement un acte de la volonté.

''Si tu n'es pas rancunier, tu lui pardonneras tout de suite''. Voila ce qu'on entend souvent. Moi je dit faux. Il y a des étapes au pardon et quand on brûle les étapes alors on échoue et on se diminue. Le pardon n'est pas un acte héroïque ou l'on doit bridé ses émotions. Non. Le pardon engage tout notre être et demande tous nos facultés: coeur, intelligence et même notre physiologie. Il faut donc prendre le temps nécessaire pour pardonner, il ne faut rien brusquer de ce qui se passe en nous, prendre le temps de nous écouter. Il faut prendre le temps de guérir.

Le pardon ne signifie pas excuser. 

Excuser signifie qu'on ne tient pas l'offenseur responsable de ses actes. Si une personne nous a fait du mal involontairement, sans le savoir, il n'a pas a nous demander pardon, mais doit nous présenter ses excuser. Mais s'il nous blesse volontairement, alors c'est qu'il a voulu nous faire du mal. Dans ce cas il n'est pas question de simples excuses. On ne doit pas tenter non plus de trouver des défaites a son geste. Dans le cas du faute volontaire de la part d'un autre, cela nécessite le pardon de notre part, mais sans obligatoirement oublier l'acte.

Le pardon n'est pas synonyme de réconciliation.

S'il ya eu pardon c'est qu'il y a eu une faute commise. La confiance a été trahie et elle ne reviendra pas par simple décision de la volonté. La confiance se gagne, se mérite, se construit, dans ce cas doit se reconstruire. On ne peut pas croire ou prétendre que tout reviendra comme avant d,un claquement de doigt.  Réconciliation et pardon ne sont pas identiques. La réconciliation est la suite du pardon s'il doit y avoir lieu, mais se n'est pas systématique. A la suite de la blessure et du pardon il faut décider si on est capable ou non de continuer la relation, que se sois amour ou amitié...

Le pardon ne s'impose pas.

Le pardon est un acte d'amour. La personne qui pardonne doit demeurer libre de son choix. On peut demander a quelqu'un ''je te demande pardon'' mais on ne peut pas lui exiger, il a le droit de refuser ou de prendre son temps avant d'accorder son pardon. S'il se sens presser de pardon alors la personne sautera des étapes et n'aura pas pardonner complètement et quelques ressentiments resterons enfouie au fond de lui.

Le pardon n'est pas une démission de ses droits.

Le pardon ne vient pas éliminer la justice et n'enlève pas non plus les conséquences d'un acte ou d'une parole malheureuse. Le pardon est une démarche d'amour pour la réhabilitation de l'offenseur, de son être.  Un voleur pardonné n'est pas dispensé de rendre son bien a autrui, pardonner un meurtrier ne ramène pas la victime a la vie.

Le pardon ne change pas l'autre.

Quand on pardonne, quelque chose d'extraordinaire se passe. L'offenseur peut prendre conscience de sa conduite et changer de comportement et d'attitude intérieur. Cependant on n'a pas de pouvoir sur l'autre. On a le pouvoir sur nous, le pouvoir de nous guérir et celui de nous libérer, d'avoir la paix. Mais il ne faut pas pardonner en pensant que c'est ce qui va faire changer l'autre.

                         Comment pardonner ?

1ère étape : prendre la bonne décision.

Discuter avec la personne et lui demander de cesser de nous blesser. Cela demande du courage. On ne peut réussir a pardonner si la perssone continue de nous blesser. Il faut que la personne cesse de nous blesser pour pouvoir arriver a lui pardonner.

2ème étape : reconnaître qu'on a été blessé.

Lorsqu'on a souffert d'une injustice, d'une trahison, lorsqu'on a été insulté, on a parfois tendance à vouloir excuser l'autre, à vouloir oublier ou minimiser la faute. Nous avons des mécanismes de défense qui nous empêchent de vouloir trop souffrir. Mauvaise idée! Il faut entrer au plus profond de nous et voir ce qui a été blesser, entrer en contact avec notre blessure intérieur. Affronter notre douleur, nos colères que cette blessure a engendré et si on doit faire un deuil, par rapport aux attentes que l'on avait vis-a-vis quelqu'un, alors prendre le temps de le faire. Lorsqu'on a pu repérer ce qui a été touché en nous(notre honnêteté, notre fidélité, notre compétence...) alors notre agressivité et notre désir de vengeance commence a fondre, a se disiper graduellement.

3ème étape : dire sa souffrance.

Parler de sa douleur, de sa blessure  a quelqu'un de confiance ou de neutre ou l'écrire permet un soulagement. Parler de sa souffrance pour décrire des faits et non pas parler pour se venger ou dire du mal de l'autre. Parler a quelqu'un permet d'y voir clair en nous et d'identifier ce qui a été touché.

4ème étape : recevoir la guérison.

Le pardon total n'est pas possible si notre être intérieur n'a pas été guéri. La plupart du temps parler à quelqu'un permet à la guérison de se faire en nous, avec le temps. Nous avons en nous une capacité intérieure réparatrice. Si vous êtes croyant alors demander de l'aide(Dieu, un ange, un protecteur, qui vous voulez...) pour guérir de vos blessure.

5ème étape : s'ouvrir au pardon.

Le vrai moteur du pardon est de se savoir aimé inconditionnellement et d'être capable d'aimer de facon réciproque ou le plus près possible. Si vous vous sentez aimé alors vous aurez plus de facilité a pardonner, mais si vous ne vous sentez pas aimer ou qu'on ne vous as jamais rien pardonner alors vous aurez plus de difficulter a pardonner sincèrement.

Après le pardon : que faire de la relation avec l'offenseur ?

On a le choix. Est-ce que je me réconcilie avec la personne ou pas? Certaines fois c'est possible quand les 2 personnes travail ensemble, mais d'autres fois c'est impossible et on doit l'accepter pour le mieux des 2 personnes, sinon n risque de se blesser encore plus.